Permettez-moi de vous rappeler que la Troisième dispute de Roquefixade est annoncée pour le samedi 4 août à 15 h, sur la place du village de Roquefixade (Ariège). Il s’agit d’un événement majeur dans le mouvement informel de la résurgence cathare. Plusieurs organismes de presse et de télévision ont fait connaître leur intérêt. Merci de lancer l’information autour de vous et dans les forums.
Nous avions réuni quelque trois cents personnes lors de la dispute du 16 juillet 2005. Nous devons être plus nombreux cette fois-ci. Le thème : « Dogmes et liberté de conscience dans les religions chrétiennes »Les débateurs :Le modérateur :
- Bernard Bordes, pasteur protestant du Mas d’Azil,
- Yves Maris, philosophe cathare,
- Marcel Perrier, évêque catholique de Pamiers.
- Patrick Lasseube, maire de Saint-Lys.
La parution du Manifeste cathare (120 pages) est annoncée pour la fin du mois de septembre aux éditions Le Mercure dauphinois. Nous en sommes à la lecture du bon à tirer. Il pourrait porter le titre ou le sous-titre explicatif suivant Résurgence cathare ou encore Infidèles au Diable.
La 4e de couverture le présente ainsi :Nous avons du mal à imaginer la diversité d’idées que portait le christianisme primitif. Le christianisme moderne revêt également des formes multiples et contradictoires ; mais elles se fondent généralement sur les dogmes imposés par l’Eglise victorieuse des disputes des IIe et IIIe siècles avec l’appui décisif de l’empereur Constantin.
L’Eglise nouvelle décida de l’orthodoxie et des pensées chrétiennes qui seraient déclarées hérétiques. Elle réécrivit l’histoire en gommant les conflits, en inventant la succession apostolique, en imposant le canon des Ecritures, en faisant croire que son enseignement trouvait sa justification en Jésus lui-même. Le XXème siècle fut riche de découvertes de manuscrits qui attestent de la richesse intellectuelle des formes chrétiennes. Il mit en lumière la composition des évangiles canoniques et découvrit la fausseté de nombreuses lettres apostoliques. L’ensemble des éléments de recherche autorise à faire le choix d’un autre christianisme que celui qui contraint les consciences depuis le concile de Nicée. Dans la filiation authentique de Paul de Tarse et de Marcion de Sinope, la pensée des cathares du Moyen Âge fut interdite. Les livres et les humains qui la portaient furent brûlés.
Le MANIFESTE cherche à relever cette philosophie dont la modernité s’appuie sur la valeur des sciences et sur la non-violence. Il propose un changement de perspective et un renversement radical des valeurs. Il montre que le monde dans lequel nous vivons appartient au Diable, car le mal y est premier tandis que le bien n’y vient jamais qu’en soulager l’excès. Il place sa confiance dans la capacité humaine à renier l’homme animal pour édifier l’homme spirituel.
Sous le titre « Le chemin de Damas », les trois derniers sous chapitres de « La foi en la parole de rupture » : 14 – La foi invalide la loi naturelle, 15 – Le déplacement de la foi, 16 – Le doute est la part du péché ; et le premier sous chapitre de « L’esprit des profondeurs » : 1 – L’âme et l’esprit.
Sous le titre « Rencontres cathares », le sous-titre « Notre consolation » s’enrichit des nouveaux témoignages de Jean-Pierre, de Raissac (Ariège), de Marie-Pierre, de Graulhet (Tarn), et de Eric, de Carcassonne (Aude).